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D’un continent à l’autre et
d’un pays à l’autre, les droits
de la communauté lesbienne, gaie, bisexuelle
et transgenre (LGBT) sont variables. Combien de
pays qui ont adhéré au Pacte international
sur les droits civils et politiques (1966), ou
au Pacte international relatif aux droits économiques,
sociaux et culturels (1966) ont réellement
implanté les politiques suggérées
par ces traités ?
Dans de nombreux pays africains,
asiatiques, latino-américains et d'Europe
de l'Est, certains droits essentiels qui sont
garantis au Canada, aux États-Unis, en
Europe de l'Ouest, en Afrique du Sud, en Australie
ou Nouvelle-Zélande, n'existent tout simplement
pas ou sont systématiquement violés.
Ces droits essentiels sont :
- celui d'être protégé
contre la violence d'état et la violence
privée ;
- la liberté d'expression,
d'assemblée et d'association ;
- la liberté de pratiquer
une activité sexuelle avec un ou une
partenaire de même sexe.
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La
Conférence mettra l’emphase sur les
droits de la majorité des membres de la
communauté LGBT mondiale, à savoir
les Africains, les Asiatiques, les Latino-Américains
ainsi que les Européens de l’Est.
Les enjeux se confrontent également à
la pertinence des identités qui sont liées
aux modes de vie occidentaux ou à ceux
des pays du Nord, tout comme ils se confrontent
aussi aux questions de droits sociaux et économiques,
en plus des droits politiques et civils.
Le mouvement de lutte en faveur
de l’égalité des droits humains
des LGBT ne prend tout son sens que lorsqu’il
s’inscrit dans les grands courants mondiaux
actuels, tels que la mondialisation des droits
sociaux et économiques ou le développement
des pays moins riches face à celui des
pays plus nantis. Il faut reconnaître que
les droits sociaux et économiques dans
la plupart des pays en voie de développement
sont loin de ressembler à ceux acquis dans
les pays plus riches.
En outre, la dramatique question
de la santé, surtout par le biais du VIH,
est devenue un enjeu mondial pour nous tous. Enfin,
nos droits doivent être promus et défendus
dans les organismes internationaux comme l’ONU. |
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Nous
qui proclamons le droit à la différence
dans notre marche vers l'égalité,
devons avoir le courage et l’ambition de
questionner nos propres comportements, que ce
soit entre hommes et femmes, transgenres et bisexuels,
entre personnes de couleur, de foi ou qui ont
un handicap ou encore entre les différentes
générations.
Notre communauté est diverse
et c’est ce qui fait sa richesse. Cette
diversité ne doit elle-même souffrir
aucune discrimination dans nos rangs. D’abord
afin de ne donner aucune prise aux adversaires
de l’égalité, mais aussi et
surtout, pour que nous soyons conséquents
avec nos propres choix.
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Nous
voulons être reconnus comme des êtres
à part entière, tout simplement
parce que nous le sommes. Les LGBT sont présents
et actifs dans tous les domaines : sport, éducation,
médias, travail, famille, religion, culture,
etc. C’est
à travers leur quotidien qu’ils doivent
le plus souvent faire face à la discrimination
et c’est donc là que doivent s’opérer
les changements.
L’engagement de nombreux syndicats
dans la bataille pour l’égalité
des droits humains des LGBT n’est pas nouveau
: au Canada et au Québec notamment, les
principales centrales syndicales se sont impliquées
depuis plusieurs années maintenant. Il
est vrai que la syndicalisation est souvent l’une
des voies qui permet l’affirmation des droits
humains des LGBT dans les milieux de travail.
L’appui ferme des syndicats engagés
dans la Conférence permettra de mettre
de l’avant, non seulement des principes
moteurs mais aussi des plans d’actions réalistes.
Le dernier quart de siècle
a vu se multiplier l’apparition de modèles
familiaux littéralement « hors du
commun » : familles monoparentales, reconstituées,
communautaires, parents gais et couples de lesbiennes,
etc.
Face à l’immobilisme
de nombreuses institutions séculaires et
religieuses, face à leur peur, et surtout
et trop souvent face à leur colère,
les acteurs de ces nouveaux schèmes se
sont d’abord évertués à
vivre leur quotidien familial comme ils l’entendaient.
Mais, comme pour toute évolution sociale,
l’individualisme se heurte rapidement aux
lois, aux règles, écrites ou non,
aux commodités de la vie. L’évolution
des libertés civiles dans un grand nombre
de pays a ainsi poussé à la naissance
de nombreux groupes LGBT, dédiés
aux changements constitutionnels et législatifs
des lois de la famille, le droit s’ajustant
souvent à la réalité. Ces
changements comprennent l'accès égal
à la parentalité pour les individus
LGBT, la reconnaissance de droits égaux
pour les couples de même sexe (y compris
l'accès égal au mariage civil),
et l'élargissement du menu de possibilités
de reconnaissance juridique pour tous les couples.
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Le
libre exercice des droits du citoyen a un impact
automatique sur la société. Il provoque
des changements sociaux individuels, mais aussi
et surtout, collectifs.
Maximiser l’impact de ces
changements réclame des stratégies,
des alliances hors la communauté LGBT,
y compris les individus et les groupes au sein
de la majorité hétérosexuelle
qui nous soutiennent les droits humains des LGBT.
L’éducation des jeunes générations
revêt une importance capitale dont la lutte
contre l’homophobie n’est pas le moindre
des problèmes.
Dans certaines parties
du monde, l’oppression est le lot quotidien
des LGBT. Comment pouvons-nous, collectivement,
trouver des solutions pour éradiquer ces
oppressions ? Comment augmenter la capacité
du mouvement LGBT mondial ?
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WORKERS OUT!
— plus
de détails ici >> |
«Workers Out! : Faire la différence » est planifiée
par les centrales syndicales du Canada et du Québec
: la Confédération des syndicats
nationaux (CSN), la Centrale des syndicats du
Québec (CSQ), le Congrès du travail
du Canada (CTC/CLC) et la Fédération
des travailleurs et travailleuses du Québec
(FTQ). «Workers Out! » vise principalement
à développer un plan stratégique
international pour favoriser, dans tous les syndicats
du monde, l’appropriation des dossiers des
droits des lesbiennes, des gais, des bisexuels
et des transgenres (LGBT) dans le milieu de travail
et dans la société en général.
Les ateliers proposés visent
à développer une meilleure compréhension
des questions qui se posent partout dans le monde,
une analyse des méthodes de mobilisation
utilisées pour faire avancer les dossiers
LGBT, une appréciation des structures internationales
et une série d’objectifs et de stratégies
pour faire avancer le travail au sein du mouvement
international, afin de mettre fin à la
discrimination fondée sur l’orientation
sexuelle et l’identité de genre.
Faisant suite aux discussions tenues
à Amsterdam et à Sydney, le comité
organisateur de «Workers Out ! » s’engage
à élaborer et à distribuer
un projet de plan d’action pour fins de
commentaires et de discussions. L’adoption
finale aura lieu lors de la Conférence.
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OUT FOR BUSINESS!
— plus
de détails ici >> |
Partenaire des 1ers
Outgames mondiaux Montréal 2006, la Chambre
de commerce gaie du Québec (CCGQ) s’est
vue confier le mandat, dans le cadre de la Conférence,
de développer un volet spécifique
destiné aux chambres de commerce, de même
qu’aux associations de professionnels et
de gens d’affaires de la communauté
LGBT internationale.
Développant son réseau
international, qui s’appuie déjà
sur de solides bases tant au Canada qu’aux
États-Unis et en Europe, la CCGQ a ainsi
formé un comité de coordination
composé de représentants de onze
organisations en provenance de six pays.
« Out for Business! »
sera définitivement une occasion à
ne pas manquer où plus de 300 professionnels
et gens d’affaires viendront discuter de
sujets importants pour la communauté LGBT
internationale !
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OUT DANS LE SPORT
— plus
de détails ici >> |
Une série
d'ateliers consacrés au sport prend logiquement
sa place dans le cadre de la conférence
inaugurant les 1ers
Outgames mondiaux de Montréal, sur les
droits de la communauté lesbienne, gaie,
bisexuelle et transgenre (LGBT).
L’enjeu de ces ateliers est
double :
- D’une part, il s’agit
de faire un état des lieux sur le sport
LGBT après presque 25 ans d’existence.
- D’autre part, il s’agit
d’observer le mouvement sportif pour interpréter
ce qu’il indique sur les changements sociaux
et les perspectives de transformation de la
société.
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