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Une
série d'ateliers consacrés au sport
prend logiquement sa place dans le cadre de la
conférence inaugurant les 1ers Outgames
mondiaux de Montréal, sur les droits humains
de la communauté lesbienne, gaie, bisexuelle
et transgenre (LGBT).
L’enjeu de ces ateliers est double :
- D’une part, il s’agit
de faire un état des lieux sur le sport
LGBT après presque 25 ans d’existence;
- D’autre part, il s’agit
d’observer le mouvement sportif en tant
qu’élément révélateur
de changement sociale et de perspective de
transformation sociétale.
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Jeudi, 27
juillet |
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11:00
- 12:30 |
Session
d'ateliers 1 |
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1. Agents efficaces pour le changement social
Créer le changement social est un processus long et difficile. Lors de cette présentation, trois intervenants, qui ont fait la démonstration de progrès exceptionnels dans la mise en oeuvre d’une plus grande tolérance sociale, vous dévoileront comment leurs efforts ont été couronnés de succès.
Pat Griffin, directrice de It Takes a Team, un projet visant à éliminer l’homophobie dans le sport, Women's Sports Foundation (États-Unis)
Marcia Stein, directrice des programmes, Triangle Speakers, un bureau de Santa Cruz en Californie qui réalise des conférences éducatives sur les questions des gais et lesbiennes (États-Unis)
Shelby Knox, étudiante ayant reçu une attention nationale pour avoir dirigé seule le système éducatif à Lubbock au Texas, en ciblant la seule abstinence dans le cadre du programme d’éducation sexuelle (États-Unis)
Président : Rob Jagnow, ambassadeur, Gay & Lesbian Athletics Foundation (États-Unis)
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Salle :
514-A
Langue :
anglais
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2. Le mouvement sportif LGBT dans les pays en développement
Dans plusieurs pays industrialisés, le mouvement sportif LGBT a déjà démontré son utilité en tant que mécanismes de promotion des droits, de destruction des stéréotypes et de création de communautés LGBT en santé. Toutefois, dans plusieurs pays en développement, l’homophobie est très présente et les sports LGBT ne sont pas aussi valorisés et accessibles. Comment les sports peuvent-ils être utilisés en tant que moyen sain pour rallier les membres de la communauté LGBT dans les pays en développement ? Que faut-il faire dans ces pays pour combattre l’homophobie et permettre aux sports LGBT d’y évoluer ?
Saïd Pulido (Mexique)
Dulcimar Antônio Grando (Brésil)
Sylvain Ferez, Université d’Amsterdam (France)
Président : Jordan Goldwarg, membre de la Gay & Lesbian Athletics Foundation (Canada) |
Salle :
514-B
Langue :
anglais
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14:00
- 15:30 |
Session
d'ateliers 2 |
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1. Changer les normes sociétales : les minorités sexuelles dans le sport
Cet atelier traitera de récentes recherches académiques sur les minorités sexuelles dans le sport. Les conférenciers discuteront du rôle des sports dans le système scolaire, la famille et dans la société en général, et de ses influences sur ce qui est considéré « normal » et ce qui constitue des rôles « appropriés ».
Sandra Kirby, University of Winnipeg (Canada)
Gareth Owen, PhD Candidate, London South Bank University (Royaume-Uni)
Emilie Sablik, doctorante, Université de Paul Sabatier Toulouse III (France)
Philippe Liotard, spécialiste européen de la discrimination dans le sport, professeur et chercheur, Université de Lyon (France)
Président : Ian
Wellard, Centre for Physical
Education Research, Christ Church
University (Canterbury, Royaume-Uni) |
Salle :
514-A
Langue :
anglais
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2. Questions légales dans le sport LGBT
Ces dernières années, le sport LGBT a connu plusieurs victoires pour l’égalité. Toutefois, de nombreuses luttes restent à être menées afin de donner à tous un traitement équitable et un accèsau jeu. Dans cet atelier, les conférenciers, à l’avant-scène du sport LGBT, témoigneront de leur position et d’une approche pour l’avenir.
Catherine Meade, coprésidente, GLISA, (Canada)
Shannon Minter, directrice légale, National Center for Lesbian Rights (États-Unis)
Karen Doering, National Center for Lesbian Rights (États-Unis)
Rachel Corbett, directrice générale, GLISA (Canada)
Présidente : Helen Carroll, directrice de projet des sports, National Center for Lesbian Rights (États-Unis) |
Salle :
514-B
Langue :
anglais
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Vendredi, 28
juillet |
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11:00
- 12:30 |
Session
d'ateliers 3 |
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1. Créer des environnements sportifs sécuritaires et chaleureux
Cet atelier se concentre sur des stratégies de remue-méninges afin de combattre l’homophobie dans le sport dans tous le domaines. L’atelier s’intéressera aux diverses formes d’homophobie dans le sport, ainsi qu’à des solutions pratiques et viables, autant d’une perspective individuelle que systémique. Cet atelier traitera également des programmes en place afin de s’attaquer aux questions de l’isolement, de la discrimination, de la violence, de l’agression, de la perte de confiance en soi, des dynamiques d’équipe et de d’autres aspects reliés à l’identité et à l’orientation sexuelle dans le sport. Finalement, l’atelier s’arrêtera au rôle le plus approprié de la part des sportifs, incluant les joueurs, les entraîneurs, les administrateurs et les parents, en adressant le problème de l’homophobie et les façons de mobiliser des gens et des ressources.
Brian Osler, Gay & Lesbian Athletes Association (Canada)
Caroline Symons, Coordonnatrice de cours, programme d’administration des sports, Victoria University (Australia)
Bas Koppers, Agent de liaison au conseil de l’Europe, EGLSF, secrétaire général, Netherlands Cultural Sport Federation (Pays-Bas)
Présidente : Judith Schuyf, auteure de plusieurs études académiques et sondages sur les questions LGBT et de sport, directrice, Homosport Nederland (Pays-Bas) |
Salle :
514-A
Langue :
anglais
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2. Voir l’invisible, parler des non-dits : Combattre l’homophobie dans les sports féminins
Pour les filles et les femmes, l’homophobie dans les sports représente un obstacle à la participation des deux groupes : les lesbiennes qui ne sont pas les bienvenues et les filles et les femmes hétérosexuels qui hésitent à poursuivre des activités sportives en raison de l’étiquette lesbien qui y est rattaché. Cette séance s’intéressera au travail accompli au Canada et aux États-Unis concernant ces questions. De plus, un entraîneur élite vous entretiendra de son expérience personnelle au Canada et aux États-Unis.
Karin Lofstrom, Directrice générale, Canadian Association for the Advancement of Women and Sport and Physical Activity (Canada), une association membre de GLISA
Pat Griffin, Directrice, "It Takes a Team!", une campagne éducative pour la question LGBT dans les sports, US Women's Sports Foundation (États-Unis)
Shannon Miller, entraîneure
en chef, hockey féminin, University
of Minnesota; duluth & ancienne
entraîneure de l’équipe
olympique canadienne et de l’équipe
nationale féminine.
Guillemette Pouliquen,
membre, Centre de Recherche et d’Innovation
sur le Sport (CRIS) (France)
Simon Louis Lajeunesse, Ph.
D., Services sociaux (Québec, Canada)
Présidente : Phyllis Berck, Ancienne directrice, Canadian Association for the Advancement of Women and Sport and Physical Activity (Canada) |
Salle :
514-B
Langue :
anglais
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14:00 - 15:30 |
Session
d'ateliers 4 |
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1. Les
transgenres dans le milieu sportif
Trop souvent, les personnes
transgenres sont mises à l’écart
de leur communauté LGBT. Dans le domaine
des sports en particulier, il existe de sérieux
problèmes auxquels font face la communauté transgenre.
Selon les standards de compétition,
quel serait le meilleur endroit où inclure
les participants transgenres ? Cet atelier
traitera de la question des participants
transgenres dans le sport et tentera d’élaborer
une résolution concernant les règlements
de participation.
Shannon Minter,
directrice légale, National Center for Lesbian
Rights (États-Unis)
Président : Jeffrey
Weekley, membre de la Gay & Lesbian
Athletics Foundation (États-Unis) |
Salle :
514-A
Langue :
anglais
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2. À la
recherche de modèles : comment éradiquer
les barrières homophobes dans le
sport d’élite
Un athlète ouvertement gai dans un
sport professionnel sert de modèle
pour de jeunes joueurs, gaies et hétérosexuels.
Sans joueur ouvertement gai dans des sports
d’équipe masculins, tels que
le baseball, le basketball, le hockey, le
rugby ou le football américain, il
est certain d’exister des barrières
organisationnelles à l’affirmation
de son identité sexuelle. Cette conférence
traitera des changements nécessaires
qui créent un environnement sportif
tolérant à l’endroit
de tous.
Roger G. Le Blanc, Universtiy
of Otago (Nouvelle-Zélande)
Tatjana Eggeling, Institute
of Cultural Anthropology/European Ethnology (Goettingen,
Allemagne)
Tanja Walther, Ancienne
joueuse de soccer de l’équipe
Turbine Potsdam (Berlin, Allemagne)
Simon Sermon, Lutteur
professionnel (États-Unis)
Tyler Hoffman, Former Professional Umpire
(Canada)
Président : Mac
Chinsomboon, président, Gay & Lesbian
Athletics Foundation (États-Unis) |
Salle :
514-B
Langue :
anglais
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Samedi 29 juillet |
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11:00 - 12:30 |
Session
d'ateliers 5 |
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1. Le sport en tant qu’instrument de combat contre l’homophobie
Cet atelier
traitera des effets que peuvent avoir des
organisations LGBT et des groupes d’encadrement dans le domaine de la
lutte contre l’homophobie et de l’intégration
au sein des gouvernements et des autorités
locales. Les conférenciers prendront
pour exemple des événements
sportifs LGBT incluant les EuroGames,
un tournoi sportif d’envergure dans
le milieu LGBT d’Europe accueillant
jusqu’à 5 000 participants.
Judith Schuijf,
auteure de plusieurs études académiques
et de sondages sur les questions LGBT et
de sport, directrice, Homosport Nederland (Pays-Bas)
Bernard Baks, agent de
liaison pour le Conseil de l’Europe,
EGLSF, secrétaire général, Netherlands
Cultural Sport Federation (Pays-Bas)
Philippe Liotard, spécialiste
européen de la discrimination dans
le sport, professeur et chercheur, Université de
Lyon (France)
Président : Johan
van de Ven, membre du conseil d’administration,
trésorier, European Gay & Lesbian
Sport Federation (Pays-Bas) |
Salle :
514-A
Langue :
anglais
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11:00 - 12:30 |
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2. L’importance
des partenariats dans le développement
du sport LGBT
GLISA poursuit
un mandat comprenant quatre piliers d’activités : développer
le sport LBGT, mettre sur pied des jeux,
rendre professionnel le mouvement et poursuivre
des partenariats. L’intérêt
de cette présentation concerne le
dernier pilier – poursuivre des partenariats
avec les sports de masse, des organisations
culturelles et de droits humains afin de
faire avancer la mission de GLISA. Au cours
des deux dernières années,
GLISA s’est impliqué dans des
initiatives de sport de masse en lien avec
les questions LGBT, soulignant l’importance à long
terme de la création de respect mutuel
entre les communautés internationales
LGBT et celles de sports de masse. Cette
présentation expliquera comment GLISA
et les Outgames utilisent une approche de
partenariat dans différentes parties
du monde afin de mobiliser le pouvoir du
sport pour créer des changements sociaux.
Said Pulido, directeur
Amérique latine et Amérique
du Sud, GLISA (Mexico, Mexique)
Greg Larocque, directeur,
fédérations internationales,
GLISA (Canada)
Peter Sagar, directeur
Australie et Pacidique, GLISA (Melbourne,
Victoria, Australie)
Présidente : Julia
Applegate, directrice Amérique
du Nord, GLISA (Columbus, Ohio, États-Unis) |
Salle :
514-B
Langue :
anglais
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Le droit d’association et d’expression
de la communauté gaie, lesbienne, bisexuelle
et transgenre s’est concrétisé par
l’émergence de manifestations sportives
spécifiques et par la création de
structures sportives propres à la communauté LGBT.
En quoi ce droit est-il mis au service d’un
autre droit, celui de la liberté de pratiquer
une activité
sexuelle avec un ou une partenaire du même
sexe ? En quoi les associations et institutions
sportives participent-elles à la revendication
au droit
à la différence ? En quoi peuvent-elles
se comprendre comme des structures militantes ?
Mais aussi quelles sont les difficultés à faire
reconnaître et appliquer ces droits à la
différence, y compris dans le sport, en
fonction des époques, des États,
des groupes sociaux, des sexes, de l’âge,
de l’origine ethnique, etc. ?
En liaison avec le questionnement qui précède,
il importe de s’interroger sur les enjeux
internationaux d’un sport LGBT. Du simple
droit à pratiquer
à celui de s’associer en tant que
sportif LGBT, les disparités internationales
sont patentes.
Les enjeux de la pratique sportive pour la communauté
LGBT vont bien au-delà des simples enjeux
sportifs. Il s’agira alors d’interroger
ces enjeux. Notamment, la fonction du sport LGBT
dans la lutte contre les diverses formes d’homophobie
et d’intolérance méritera
d’être analysée.
Mais également, il importe
de s’interroger sur les enjeux propres
au mouvement sportif LGBT et sur les stratégies
qui s’y développent. Deux logiques
coexistent en effet, entre, d’un côté les
stratégies assimilationnistes (qui consistent à adhérer
et à
se fondre au mouvement sportif traditionnel)
et les stratégies ségrégationnistes
(qui consistent à se structurer en marge
de ce mouvement sportif traditionnel).
Ces deux stratégies ne sont pas nécessairement
contradictoires. Elles peuvent aussi cohabiter
ou alterner. Comment et sur quelles bases les
acteurs comme les institutions se positionnent-ils
sur ses stratégies ? À
quel type de visibilité donnent-elles
lieu ? Sur quelles valeurs s’établissent-elles,
à quels enjeux chacune d’elle vise-t-elle
à répondre ?
Quels sont les enjeux d’une structuration
mondiale du sport LGBT et quelles sont les outils
les plus appropriés pour y répondre
?
Le sport repose sur une rationalisation des différences
(de niveau, d’âge, de sexe, de poids…).
Comment le sport LGBT discute-t-il les catégories
sportives traditionnelles ? Comment interroge-t-il
par exemple, la mixité, les frontières
habituelles du genre ?
Comment se réalise la prise en compte
des corps malades, affaiblis par la maladie,
porteurs de handicaps, des corps différents
parce que modifiés par des processus de
trans-identités, mais aussi des corps âgés
?
Sur quelles valeurs le sport LGBT se construit-il
pour prendre en compte ces différences
et sur quels principes établit-il ses
adaptations réglementaires ?
Mais comment s’établissent les relations,
au sein du sport LGBT, entre les différentes
composantes de la communauté. Au sein
du sport LGBT, ne retrouve-t-on pas certaines
mises à
l’écart ou certaines stigmatisations ?
Toutes les composantes de la communauté sont-elles
traitées avec le même respect, et
participent-elles de la même manière à la
visibilité
du mouvement ? Quelles sont les figures les plus
emblématiques du mouvement, les symboles
les plus couramment utilisés ?
Dès son origine, le sport LGBT apparaît
comme une élément de participation
sociale. L’expansion et la diffusion qu’il
a connues montrent que cette participation se
perpétue. Il reste à s’interroger
sur la nature de cette participation et sur ce
qui l’entretient. L’homophobie perçue
ou réelle dans le monde sportif traditionnel
peut constituer le moteur de cette participation,
au même titre que le souci d’affirmation
identitaire.
Par la visibilité sociale qu’il
donne à
la communauté LGBT, le sport LGBT peut-il
participer
à une éducation des jeunes générations
visant à les rendre plus tolérantes
vis-à-vis des différences ? En
quoi le mouvement sportif LGBT participe-t-il
concrètement à la vie sociale à tous
les niveaux ?
Le sport est une institution présentée
comme relativement stable, aux valeurs universelles.
Pourtant, depuis les premiers Gay Olympic Games
(1982) et les Gay Games qui ont suivi, le sport
LGBT a négocié
avec les valeurs traditionnelles du sport.
Il a imposé
ses propres règles du jeu, non pas par
souci d’affirmer une distinction, mais
plutôt pour prendre en compte les différences
que l’institution sportive organisée
sous forme exclusivement compétitive
ne prenait pas en compte.
Alors que la notion d’éthique
est régulièrement convoquée
dans le discours sportif, de quelle éthique
le sport LGBT est-il porteur ? À quels
débats donne-t-il lieu et comment interpelle-t-il
les sociétés sur leur rapport
aux différences.
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